soubconceptoual

samedi 7 novembre 2020

Cœur tartare (wip)

  Envoie tes chats pour me traquer... Envoie tes oiseaux de malheur... Ils reviendront pour t'enlacer, et te mangeront le cœur.

emmanuelle gallin


 

vendredi 3 avril 2020

Tatiana sur le fil.

  Un fanart ? Ce n'est pas très courant ici. 
Une icône ? Non. 
Une pensée à celle qui a toujours défendu nos hôpitaux et tous ses maillons, qui est souffrante comme trop d'entre nous. 
Des mots simples, un prétexte pour manifester nos pensées à tous ceux qui font tourner ce pays, à nos êtres chers. A tous.


vendredi 13 décembre 2019

No Fate

Je n'irai pas à Colone, je ne répondrai pas à tes questions mais resterai juste près de toi, sans craindre tes griffes, toi qui obstrues le chemin.


Après le Sphinx, la peste...

mercredi 25 septembre 2019

96

   Ces chiffres, ces serpents lovés présages des saisons opposées, de l'union et du glaive - des cœurs d'or ou de plomb.
   ces chiffres d'une alchimie en rotation, ces brûlures de félicité, ces gelures en lamentation.
   Ces chiffres roulent, nous déchirent, nous assèchent... à jamais.


-°-

jeudi 19 septembre 2019

De l'or les nuits

   Le temps de tendre une main, de partager la magie de  son unique présence... Une luciole, un feu follet, une comète qui s'attarde lors d'un solstice étendu.

Certes, il a vécu avec une femme fabuleuse, et je pèse mes mots. G., d'une beauté, d'une honnêteté infaillible, d'une grande tolérance. Oui, brisée comme lui... Mais ils parvenaient à se dresser ensemble. Pourquoi l'histoire n'a pas évolué ? Les malveillants ? Aussi et encore, mais ils étaient assez pauvres et la jeune, trop jeune, G. vivait en Suisse. Tu imagines l'organisation ?

+

mercredi 18 septembre 2019

Humus

   Elle l'avait abandonné en forêt lorsqu'il était à peine plus qu'un enfant.
Les années passèrent ; il avait fait de l'humus son lit et des frondaisons son ciel.

Il attendit - elle revint, s'attarda le temps de quelques joies pour disparaître à nouveau.

Il vit aujourd'hui parmi ses amis séculaires, sans attendre, plus vif qu'un renard et invisible, telle  la mousse au pied d'un grand chêne.


dimanche 7 octobre 2018

dimanche 9 septembre 2018

Vacances

  Durant les vacances, nous dessinons comme d'habitude... Mais avec les zouzous ! Ce qui est mieux !
Des dragons, parce que c'est cool et que ça décore. / Avec A. The Kid et mézigue. 



  Et il faut aussi un temps pour les grands... 



ϕ

samedi 21 avril 2018

Sombre Printemps


Un sombre printemps dont le soleil ne réchauffe pas le corps - calcifié, fissuré. Le vert des arbres éveillés laissent ses yeux du triste airain.


Le noir psychopompe apporte des cadavres.


Les visages s'obscurcissent, patientant le prochain cycle.




mercredi 4 octobre 2017

Rentrée

  Comme il paraît que c'était la rentrée des classes, le véritable début de l'année, la jeunesse réclame des présentations personnalisées, alors il faut bien y travailler !



Avec un croquis en bonus, car ça fait toujours plaisir. 



  Pendant ce temps, dans les banlieues serviles, d'étranges objets se déplacent la nuit... 






mercredi 24 mai 2017

Pizza - Ça cache quelque chose

  Reprenant le bon vieux principe du recyclage, s'ouvre la série Pizza.
Tant que nous aurons du carton et des couleurs, elle ne cessera pas !

  (En attendant la suite de l'Ars Moriendi pour les plouks et l’exécution des fresques bientôt mémorables )



La pizza de l'Amour




Le moche vous regardera en face après l'évocation de Mritâsana

lundi 8 mai 2017

Ars Moriendi pour les plouks



L’Art de mourir sans faire chier.
Ars Moriendi pour les plouks.
Par
Bertrand Bonnafous PH. D. Métarhétorique


  Le présent ouvrage est humoristique, ironique, sarcastique, dans l’intention de faire rire sans dénigrer et dans le respect de la dignité de la personne humaine.


  L’humour est intrinsèque à la personne humaine, car elle sait qu’ aucun cochon, même décédé, ne doit se faire appeler Napoléon, par son propriétaire.


  Si vous n'avez pas d'humour, allez vous faire soigner.





NDE – vivre sa mort – passer sa vie à mourir ?



  Paradoxe ? Nous sommes face à une évidente aporie : Mort ou vivant, choisis ton camp, camarade ! Certes, en bons camarades, vous allez tenter le plat avant de nourrir vous-même les asticots ; envisager le noumène avant d’être le phénomène. Amen.


  Que se soit une glissade bananière ou une opération chirurgicale bâclée, camarades, vous serez quelques peu anesthésiés en apercevant ce qui vous semble être la Camarde. Si l’on dose au doigt mouillé votre opioïde et vous allez voir Lucie dans la Soupe avec les Démons ! Certains aiment planer au dessus du champ opératoire, ce qui leur donne une vue inédite sur leurs viscères, d’autres préfèrent s’adresser à Aphrodite, et je les comprends.


( Marie-Nicole me souffle dans la plume qu’il nous est «déconseillé » par notre partenaire Raj Sai Baba d’évoquer Mritâsana, Ujjâyin et autres manoeuvres ésotériques X-Files. )


  Vous avez compris : que soit dû à une perte brutale de neurones ou à une bonne défonce, vous ne verrez nullement LA MORT. Vous pouvez néanmoins vous reporter aux thèmes de cet ouvrage qui traitent du Corps Glorieux ou de la navigation en compagnie de notre ami Khárôn.







Les arrières mondes


  Vais-je pouvoir partouzer avec mille paires de Saints ? Jouer à la balle avec les kerubīm ? Devrais-je attendre que mes restes s’extirpent de mon cercueil ignifugé pour aller dévorer les cerveaux des mécréants ? (Une morsure d’un corps glorieux ISO/CEI 27011 = 69 Psaumes d’un missionnaire de niveau 3. )






  Le bouddhiste se retrouve donc dans une situation périlleuse, il a beau préparer sa mort, mener un ascétisme raisonnable, si un fâcheux lui fracasse le crâne afin de lui dérober son kasāva, certes subtilement chiquandouillard, notre pauvre méditant se retrouve avec un malus spirituel susceptible de le réincarner en bousier voire en professeur d’EPS.




Le selfie de la mort

  Vous n'êtes sans doute pas si beauf et savez qu'en plus de monopoliser d’inutiles secours, ceci est ridicule. Visitez donc les réseaux sociaux si vous ne nous croyez pas.






Mourir à table chez les autres... Quel manque d'élégance.



  Il est de bon goût d’attendre le dessert pour ne pas gâcher un moment convivial ni offenser la maîtresse de maison. Patientez et vous pourrez amuser la tablée en sombrant dans une tarte à la crème ou signaler avec panache que vous avez la fève ! Avouez que de laisser votre dentier dans l’osso bucco risque de couper l’appétit de vos convives.





La mort alité


  Nous penserons aisément à la mort mouillée de Marat, qui sans Jacques-Louis David ne serait pas plus classe qu'une autre.


  Même incontinent, intubé, vous pouvez avoir la royal touch de vous faire occire au lit. Cela demande bien évidement une vie de labeur à vous faire des ennemis, mais à votre œil soudainement éveillé, nous pouvons compter sur ceux-ci.








La mort de vieillesse


  Classique et respectable, mourir vieux ne vous autorise pas à ruiner la jeunesse des autres avec votre spleen - surtout si vous n'êtes doté d'aucun talent artistique. Même les poètes sont pénibles à ruminer la perte de leurs légumes. Pensez aux autres ! Vos obsèques n'en seront que plus joyeuses !






S’assurer de la mort du décédé. Position latérale de sécurité


  Si vous n’êtes pas en possession du Brevet National de Premiers Secours, auquel cas vous seriez obligé de secourir l’individu (du latin succurrere) , décédé ou pas, positionnez λ, ou Napoléon, en P.L.S. : Position latérale de sécurité. Puis composez le 12 sur le cadran du téléphone le plus proche. Si ce numéro ne répond pas ou si vous ne vivez plus en 1985, composez le 15. Il est inutile d'interpeller les passants : vous vous êtes mis dans cette galère tout seul - toute seule si vous vous prénommez Joséphine ou ώ. Ne touchez plus au corps de λ - vous pourriez attraper des mycoses - et patientez. Chantonner « Mon beau sapin » sera apprécié de tous.



Nous vous conseillons de consulter à ce propos XP Horizon #2 Peut-on compter sur un groupe pour nous porter secours ?

A suivre... car vous n'avez pas fini de mourir



* Être mort aujourd’hui : mourir hier et aujourd’hui


Merci à Patrick Ducas de la Veret pour son aide pratique et son chaleureux soutien.

mercredi 8 mars 2017

Un peu partout

On dessine partout. Sur les vieux manuels...



Les vieux cartons... 


Mais il faut lisser un peu pour faire plaisir aux kids ;]

Ne me cherchez pas d'embrouilles, vous savez bien que les images pour les enfants viennent en partie de Marvel & DC.

vendredi 22 juillet 2016

Pokécon

  Suivant mes contemporains, je suis parti à la recherche des Pokémons, et suis tombé sur un individu farouche mais intéressant.

Après la fête, j'ai découvert qu'il y a moult créatures étranges dans mon immeuble...




mercredi 30 décembre 2015

Si dehors nous avait.

Ces os retournent au carbone, le carbone se liera à l'encre, le papier fanera et retournera au carbone... 

Si nous tenions compagnie à l'extérieur. Le pauvre perd de sa lumière, de ses frondaisons... Il ne souffrirait pas de quelques figurants. 

Ou bien dormir...



artworks © bertrand bonnafous