Nous écrivons toujours pour quelqu'un, au début. Les sédiments de la vie et l'habitude nous font parfois oublier pour qui nous écrivons, ou encore nous changeons d'interlocuteur, mais il y a toujours un destinataire. Écrire pour soi est une faute de goût.
Le dessin, la peinture, c'est la même chose.
En toutes circonstances, le message doit se confronter aux êtres ; choisir les cibles est exquis.
Le confronter aux Ion-Ion et aux crédules buveurs de schnaps est aussi une faute de goût.
dimanche 13 septembre 2009
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artworks © bertrand bonnafous
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