mardi 3 novembre 2009

ThánAphrodite bouffant la main d'Erôs




Tout le monde sais que la métaphysique platonicienne du désir, les raisons de la puissance de l'amour — souvenez-vous, l'histoire des hommes, des femmes, et des androgynes — c'est du kazoo et qu'elle nous condamne à l'insatisfaction et d'interminables scènes de boudin.
Mais alors pourquoi cette histoire d'incomplétude sied-elle tant à nos aspirations amoureuses ? Si l'on exclut les syndromes de Peter Pan, de Cruella, de Gingerbread Man.
Sommes-nous d'indécrottables romantiques ou sommes-nous assez égoïstes pour penser qu'il existe quelque part une personne qui nous correspond parfaitement, qu'elle est notre moitié, et qu'il est plus simple de trouver cette improbable âme perdue que d'accepter l'autre, si différent soit-il ?

3 commentaires:

Hubert de Lartigue a dit…

Je ne sais pas mais j'aime bien tomber amoureux sans faire souffrir personne. Du coup, c'est moi qui souffre alors je crie, je crée, je crains.

Ton tableau semble tout petit. Surprenant. Il me fait travailler pour l'accepter et pour l'aimer. Ce qui rejoint ta question et où je trouve la réponse. Trop fort Bertrand.

bertrand a dit…

Et je suis sûr que tu adores ce rôle !

Si le tableau te semble tout petit, c'est peut-être que ce n'en est pas vraiment un. En art comme en amour, il y a un sérieux problème avec la vérité :]

bertrand a dit…

Et puis merci aussi ! Vlan ! Comment on est malpoli sûr ce blog ^^

artworks © bertrand bonnafous